Pourquoi aller en médiation ?
Pour gagner du temps car un procès peut durer des années, en revanche un accord peut être trouvé en quelques heures.

Pour apaiser la douleur du conflit, il est nécessaire de renouer le dialogue avec « l’ennemi » pour obtenir un accord, une tranquillité d’esprit et le sommeil …

Pour utiliser toute cette énergie dépensée à lutter contre ce conflit vers d’autres projets qui rendront votre vie meilleure.
La médiation c’est quoi ?
La médiation est définie comme un « processus structuré, volontaire et coopératif de prévention et de résolution amiable des différends qui repose sur la responsabilité et l’autonomie des participants. Initiée par les intéressés eux-mêmes, leurs conseils, les représentants d’une organisation ou un magistrat, la médiation fait intervenir un médiateur dûment formé, tiers indépendant, neutre et impartial.

Quel est le rôle du médiateur ?
Facilitateur de communication, sans pouvoir de décision, ni rôle d’expertise technique ou de conseil, le médiateur favorise le dialogue et la relation, notamment par des entretiens et rencontres confidentiels.
Le médiateur crée un climat de confiance avec les médiés, il les aide à trouver une solution amiable qui sera acceptée et solide à l’épreuve du temps.

Le médiateur n’est ni juge ni arbitre ni expert
Dans un contexte judiciaire, la médiation peut intervenir à tout moment : avant, pendant ou après un procès.
Les principes du médiateur
Indépendance
Qualité essentielle, elle permet de garantir la confiance des parties Légitime le travail de restauration du dialogue du médiateur
Neutralité
Le médiateur accompagne le projet des personnes, sans avoir lui-même de projet pour, ou à la place, des personnes.
Impartialité
Le médiateur s’engage à ne pas prendre parti ni privilégier l’une ou l’autre des parties

Les objectifs d’une médiation
Renouer les liens
Améliorer les relations
Prévenir les conflits
Résoudre les litiges à l’amiable
Le médiateur et les parties s’engagent à respecter
  • Confidentialité des échanges
  • Principe essentiel du processus de médiation (signature d’un accord de confidentialité) Instauration d’une véritable confiance entre les parties en conflit pendant et après la médiation
  • Liberté pour les parties de quitter la médiation quand elles le souhaitent
  • Garantir l’intervention d’un conseil si besoin (expert, avocat, délégué du personnel…)
  • Règles de la médiation décidées d’un commun accord (rythme, durée, délai, lieu…)
  • Le médiateur n’est ni juge ni arbitre ni expert
  • Dans un contexte judiciaire, la médiation peut intervenir à tout moment : avant, pendant ou après un procès.
Les principaux types de médiation :
  • La médiation conventionnelle aussi appelée médiation extrajudiciaire. C’est la plus fréquente, à la demande d’une ou des parties ou suite à une clause de médiation (insérée dans le contrat). Lorsque la solution judiciaire n’est pas ou plus adaptée, la médiation conventionnelle en privilégiant le dialogue renoué peut devenir une alternative efficace. Le médiateur aide à renouer le dialogue et à rechercher une solution qui appartiendra aux parties.
  • La médiation judiciaire : Le juge ordonne aux parties d’aller en médiation. Les parties doivent donner leur accord. Elle doit se dérouler dans un délai maximum de trois mois renouvelable une fois. La médiation est possible quel que soit le moment du procès.
  • Dans les deux cas le processus de médiation est le même.
  • Selon le baromètre 2019 du CMAP un accord est trouvé dans 55% des cas en médiation judiciaire et 66 % des cas en médiation conventionnelle. Dans le cadre des médiations en entreprise ce taux d’accord monte à 75 %.
En résumé, la médiation c’est :
  • Construire librement un accord
    Rien n’est imposé en médiation, les parties trouvent librement un accord. Le médiateur aide à renouer le dialogue et favorise l’élaboration de solutions gagnant/gagnant. En évitant la rupture, la médiation préserve l'avenir... Les adversaires se transforment en partenaires pour la recherche d'une solution.
  • Ni vainqueur ni vaincu juste deux gagnants
  • Efficient, confidentiel et économique
    Plus de 70 % des médiations aboutissent de façon satisfaisante, en toute confidentialité et pour un tarif moindre par rapport au coût d’un procès.
  • Dans un contexte judiciaire, la médiation peut intervenir à tout moment : avant, pendant ou après un procès

«Ce qui se fait sans nous, se fait contre nous»
Nelson Mandela
Les étapes de la médiation :
Analyse de la situation
Entretiens individuels
Rédaction de la convention
Engagements, coûts, déroulement
Réunions plénières
Accord oral, écrit ou homologué
PROCÈS MÉDIATION

Durée imprévisible, coût ??

Contraintes procédurales

Maîtrise du processus, rapidité (maximum 3 mois)

Suppression de l’aléa judiciaire

Frais limités et partagés

Incertitudes (date du prononcé, contenu, exécution)

Sortie possible à tout moment

Choix du médiateur, profil adapté à la situation

Aucune confidentialité, audience publique

Confidentialité totale

Acceptation des parties nécessaire pour initier une médiation judiciaire, le juge désigne le médiateur

Acceptation des parties nécessaire pour initier une médiation conventionnelle, les parties choisissent librement le médiateur

Aggravation du conflit et dégradations des relations

Restauration ou maintien de relations durables

Le juge sera limité à certains points juridiques précis pour imposer une solution

Le médiateur se fixe pour objectif de faire émerger les raisons profondes sous-jacentes au conflit

Le juge impose une solution dictée par des arguments juridiques

Exécution forcée et risque de recours devant le juge de l’exécution

Flexibilité, créativité possible

Le médiateur aide les parties à trouver une solution mutuellement satisfaisante (acceptation et exécution facilitée)

Rédaction de l’accord par un avocat et homologation possible

Ni vainqueurs ni vaincus

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